Afin de mettre à l’honneur les cigaliers par leur engagement bénévole exemplaire, tous les mois désormais, nous vous proposons de découvrir le portrait d'un.e cigalier.ère du réseau.
Nous démarrons avec François Vandenbunder, gérant de la Cigales des Dunes, à Dunkerque et co-président de la Fédération des Cigales.
François a rencontré les cigales grâce au Comité de Bassin d’Emploi, une instance dunkerquoise, qui organisait une présentation destinée à la création de clubs sur la région - avec l’appui de l’association régionale Nord-Pas de Calais.
L’accompagnement du porteur de projet est ce qui l’a tout de suite intéressé : « savoir que des citoyens peuvent apporter leur savoir-être à un futur entrepreneur. Moi-même, j’ai créé ma propre entreprise après vingt années de salariat, accompagné à ce moment par la Boutique de gestion locale “Espace”. J’ai estimé que mon expérience acquise alors pourrait être utile à partager au sein d’un club. »
Cigalier depuis plus de 15 ans, François en est à son 4ème club d’investisseurs et aujourd’hui gérant de ce dernier.
Pour lui, le rôle du cigalier est essentiellement d’être à l’écoute aussi bien des projets proposés que des autres cigaliers. « À la mise en place d’un club, tout est à construire et, dès qu’un porteur de projet se présente, la dynamique se met en place, la motivation première se transforme, s’enrichit par les débats, s’implique dans les montants investis et voit concrétiser son intérêt dans les retours que fait l’entrepreneur via les parrains et le sourire qu’il affiche à chaque rencontre.»
La vie de cigalier lui « apporte des relations d’amitié avec certains qui donne goût à l’engagement ».
A la question : Avez-vous une façon particulière de fonctionner pour faire connaître votre club ? (salons-forums, présentation cigales, comités-jurys, représentation cigales chez des partenaires…)
Il nous répond :
« (…) le bouche à oreille. Surtout dans les périodes où les institutions n’épaulaient pas le mouvement. Plus récemment, les opérations “CIGALES cherchent fourmis” dépassent la relation directe, parce que les clubs sont visibles en tant que tel. Les différentes participations aux opérations de communication des instances locales ne sont là que pour confirmer cette visibilité, avec plus ou moins de réussite.»
Au sein de son club, il n’y a pas de projets privilégiés « mais une attention plus particulière à ce qu’on appelle “petits projets” de création au regard d’entreprises plus structurées dans le monde économique ».
Au-delà de ses propres recommandations pour faire connaître les cigales autour de lui, c’est le club en lui-même qui génère ses adhérents, par l’intérêt suscité de s’intéresser à l’activité économique du territoire et la réussite auprès des projets accompagnés, confie-t-il.
Un petit mot pour la fin :
« Si ma présence depuis quelques années au sein des CIGALES m’a fait prendre des responsabilités au sein du mouvement, elles sont toujours liées à la réalité de terrain : plus que tout, mon investissement au sein du club est primordial. »