Rappelé dans l’article 2 de leur convention de constitution, tout club Cigales a pour vocation de :
- Développer une gestion collective et alternative de l’épargne, où chacun est responsable et solidaire ;
- Donner un sens économique à la notion de proximité, en rapprochant l’épargne et l’investissement dans un souci de développement local ;
- Donner la priorité à l’accompagnement des entreprises ou associations dont les buts, au-delà de la nécessaire réussite économique, sont sociaux, culturels et respectueux de l’environnement.
Tout ceci passe initialement par une participation du club au capital de petites entreprises ou un soutien aux associations.
Aujourd’hui, les clubs Cigales élargissent leur champ d’application. Selon le choix de la structure juridique choisie par le porteur de projet, le club peut :
- Investir au capital d’une société déjà créée ou à sa création ;
- Accorder des prêts à l’entreprise ou au porteur de projet lorsque celui-ci est un entrepreneur individuel ou sur une société unipersonnelle.
Les clubs Cigales peuvent intervenir dans différents types d’entreprises :
- Les sociétés de capitaux : SARL, EURL Sociétés à Responsabilité Limitée ; SA, Société Anonyme ; SAS, SASU, Société par Actions Simplifiée ; EARL, Exploitation Agricole À Responsabilité Limitée ;
- Les Sociétés Coopératives : SCOP, Société Coopérative et Participative ; SCIC, Société Coopérative d’Intérêt Collectif ; Coopératives de Consommateurs ou de Consommation ; SICA, Société d’Intérêt Collectif Agricole ; GFA, Groupement Foncier Agricoles, CIAP Coopérative d’Installation en Agriculture Paysanne ;
- La CAE, Coopérative d’Activités et d’Emploi ;
- Les associations qui exercent une activité économique telles que l’insertion par l’activité économique, l’accueil de publics spécifiques, les activités culturelles, etc ;
- Les entreprises individuelles : les auto-entrepreneurs, les artisans, les professions libérales, les exploitants agricoles.
L’investissement d’un club Cigales dans une entreprise peut prendre différentes formes :
- Les parts au capital social,
- Le compte courant d’associés,
- Les titres participatifs spécifiques aux sociétés coopératives,
- L’apport avec droit de reprise ou les titres associatifs spécifiques aux associations,
- Les prêts aux entreprises individuelles et prêts personnels.