Afin de mettre à l’honneur les cigalier.ères par leur engagement bénévole exemplaire, nous vous proposons de découvrir le portrait d'un membre du réseau.

Découvrez ce mois, l'interview de Perrine POTIER, membre de la Cigales des Terres d'Opale, habitant en Autriche mais toujours aussi fidèle à ses racines calaisiennes !

"- Depuis quand êtes-vous cigalière ?
Cela va faire 4 ans que je suis cigalière. D´abord sur la Cigales du Détroit, ce qui m´a permis de découvrir le fonctionnement, le type de projets étudiés, et de participer aux premiers soutiens financiers d´entreprises. Puis désormais, sur la Cigales des Terres d´Opale, en tant que co-trésorière et récemment marraine pour la première fois.

- Comment avez-vous rencontré les Cigales ?
J´ai pris connaissance des CIGALES par le bouche-à-oreille, mon père ayant eu un pied dans le monde de la création et reprise d´entreprises. Par le biais d´une cigalière, j´ai ensuite rencontré plusieurs membres, dont Gonzague, qui m´ont présenté le concept et qui m´ont convaincu de cette belle action.

- Quelles sont les raisons ou éléments déclencheurs qui vous ont poussé à rejoindre une CIGALES ?
Avant de rejoindre une CIGALES, j´avais prêté une somme d´argent à une association dans le domaine de la création & reprise d´entreprises qui pouvait en disposer sur une durée précise afin de soutenir des porteurs de projet. Cependant, je n´ai ni été impliquée dans le choix des projets, ni même été informée a posteriori des projets choisis. Et c´est ce qui m´a manqué dans cette démarche, même si c´était déjà un pas pour soutenir l´économie locale.
La CIGALES me paraît être un choix plus judicieux pour soutenir financièrement et conseiller des créateurs. Nous ne sommes pas simplement des financeurs, nous réfléchissons également à la viabilité du projet, nous créons du lien, nous guidons les créateurs dans leur démarche etc. Il y a plus de valeur ajoutée sur le plan humain et sur l´échange d´informations.

- A la suite de votre départ vers l'Autriche, vous avez souhaité rester dans la CIGALES. Vous nous en dites plus...
Mon départ en Autriche remonte à 2009, c´est donc après mon départ que je suis entrée dans la première CIGALES. Malgré mon expatriation, je reste très attachée à mes racines françaises et calaisiennes, et mes valeurs d´entraide m´ont tout simplement guidée vers le développement de l´économie locale/régionale.
Avec l´utilisation généralisée des visio-conférences, il est désormais devenu facile de participer aux réunions et évènements à distance. Et bien évidemment, je n'hésite pas à faire signe aux membres lors de retours en France pour organiser une rencontre en présentiel !

- Comment vivez-vous cette expérience au sein du réseau ?
Les CIGALES représentent pour moi une belle aventure et je suis très contente d´y participer : j´ai découvert de nouvelles belles personnes ayant la même envie de soutenir les créateurs d´entreprises ; chacun apporte sa pierre à l´édifice avec ses connaissances, ses réseaux, ses savoir-faire ; ma participation en tant que co-trésorière me permet d´acquérir de nouvelles connaissances et compétences ; nous sommes sollicités par des porteurs de projet dans des domaines que je ne connais pas toujours, c´est aussi ici un réel enrichissement.

- Quel est, selon vous, le rôle prédominant d'une cigalière ?
Être à l´écoute, apporter son soutien ou essayer de trouver une personne qui pourrait aider, promouvoir vers l´extérieur (porteurs de projet, mais également potentiels nouveaux adhérents cigaliers), les bonnes actions réalisées par les CIGALES.

- Qu'est ce qu'il vous apporte ?
Un enrichissement personnel, une ouverture d´esprit, un sentiment de satisfaction et d´être en phase avec mes valeurs.

- Quels types de projets ou secteurs d'activités vous intéressent le plus à accompagner ?
Je pense que tout type de projets ou secteurs d´activités sont intéressants à accompagner. Depuis 4 ans, j´ai vu passer des demandes très variées : du brassage de bière, au tatouage, à la micro-crèche, à des ruches d´abeilles, à la création de signalétique pour les golfs, à la création d´un garage automobile. Et c´est cette diversité qui me plaît !

- Avez-vous déjà recommandé les CIGALES à des amis ou des connaissances ? Si oui, de quelle manière vous y prenez-vous ?
Oui, dans le cercle familial notamment, ce qui nous a permis d´agrandir le nombre de nos adhérents et j´espère de le faire encore dans les prochains mois.  Je n´ai pas de méthode précise, je sème des graines dans les têtes de mes interlocuteurs, qui je l´espère, germeront un jour. Rien que le fait de parler positivement de nos actions peut devenir contagieux...

- Quels arguments donneriez-vous pour finir de convaincre une personne qui hésite à rejoindre le réseau ?
Ne pas hésiter à venir observer de façon concrète, lors d´une réunion par exemple, comment nous fonctionnons.On arrive plus souvent à se faire une idée plus concrète qu´en lisant une brochure. Et cette démarche n´engage à rien.

- Un petit mot pour la fin ?
On pourrait se dire qu´il y a beaucoup de "mais" : la distance géographique, le manque de temps, la prise de risque... Cependant tout est une question de priorité et quand on a envie de faire bouger les choses, il y a toujours des possibilités. Voir un porteur de projet qui le réalise, qui fait en sorte de sauter les obstacles sur son chemin et qui rend son activité pérenne, c´est un très joli cadeau".